Appel à Projet scientifique de GO AJA (Groupe Onco Hématologie Adolescents Jeunes Adultes) 2024-2025

Le GO-AJA (Groupe Onco-Hématologie Adolescents & Jeunes Adultes) lance son troisième Appel à Projet scientifique !

Chaque année en France, 2300 adolescents et jeunes adultes (AJA) entre 15 et 25 ans sont diagnostiqués d’un cancer.
Les dernières statistiques publiées en France rendent compte d’une survie globale à 5 ans supérieure à 85 %.
En transition entre le monde de l’enfance et celui des adultes, les AJA doivent bénéficier d’un suivi spécifique, basé sur l’expertise des acteurs médicaux, paramédicaux, psychosociaux et associatifs qui les accompagnent durant leur parcours de soin.
Ce dernier implique un suivi global sur le long terme et invite à repenser les stratégies de prévention et de promotion de la santé chez les jeunes.

Ainsi, l’accompagnement des AJA atteints de cancer représente un double enjeu:

1) Assurer une prise en charge médicale optimale en décloisonnant les approches purement pédiatriques ou de médecine d’adulte afin d’offrir les meilleures chances de guérison;

2) Maintenir les évolutions et les processus qui surviennent spécifiquement à cet âge et qui sont mis à mal par la maladie et les traitements, notamment les parcours éducatifs et professionnels parfois complexes (lycée, études supérieures, formation professionnelle…) ainsi que l’autonomisation sociale et financière.

La stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030, publiée en février 2021, propose de porter une attention particulière aux AJA déclinable au travers de ses quatre axes d’orientation des actions de terrain :

  • Axe 1 : Améliorer la prévention, afin d’avoir un impact déterminant et durable sur les comportements de santé
  • Axe 2 : Limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie, afin de réduire l’impact du cancer sur la vie des jeunes à court, moyen et long terme.
  • Axe 3 : Lutter contre les cancers de mauvais pronostic, et faire reculer les cancers des adolescents (fiche action IV.1).
  • Axe 4 : S’assurer que les progrès bénéficient à tous et réduire les inégalités d’accès aux soins sur le territoire français.

En accord avec cette stratégie décennale, GO-AJA lance, son troisième appel à projet dont les objectifs sont de favoriser des projets collaboratifs visant à:

1) Objectiver les parcours de soins et le devenir des AJA par des données en vie réelle (exemples : outils de repérage/signalement, suivi de cohortes, bases de données nationale, et autres….).
2) Mieux comprendre la spécificité des tumeurs des AJA au travers d’études prospectives (Banking tumeurs, bases de données….).
3) Mieux prendre en compte l’expérience vécue par les AJA et leurs proches pour améliorer les soins et la qualité de vie. Évaluer l’impact des nouvelles organisations sur les soignants (enquêtes nationales, études préférences/satisfactions, analyse sociologiques, études SHS..).

L’enveloppe globale de cet AAP permettra au conseil scientifique de sélectionner deux ou trois projets.

Cette année, un prix spécial APICIL de 25 000€ sera attribué en complément à un projet spécifiquement axé sur le thème de la douleur.

Critères d’éligibilité

  • Porter un projet qui s’intéresse spécifiquement aux adolescents et jeunes adultes (AJA) touchés par un cancer (pendant ou après traitement).
  • Porter un projet qui s’appuie sur une équipe pluri professionnelle (Mixité pédiatrie/oncologie adulte, différents métiers..).
  • Porter un projet qui doit être collaboratif (pas de projet mono-centrique) et/ou avoir une perspective de développement régional ou national.
  • Une attention particulière sera portée aux projets ayant une capacité d’essaimage et d’inclusion d’autres équipes ayant à cœur de travailler sur les AJA.
  • Les projets exclusivement de recherche fondamentale (biologie cellulaire, biologie moléculaire, etc…) ne rentrent pas dans le champ de cette AAP.

Les dossiers de candidature sont à adresser par mail au secrétariat de GO-AJA sur contact@go-aja.fr avant le 31 Mai 2024. 

 Retrouvez également toutes les informations sur le site https://go-aja.fr/ 

N’hésitez pas à nous contacter (contact@go-aja.fr) si vous souhaitez des informations complémentaires. 

RETROUVER TOUS LES DETAILS ICI

STOP ! Ensemble luttons contre la désinformation médicale

STOP !

Dans cette tribune signée par des sociétés savantes et syndicats représentant plusieurs milliers de médecins, nous alertons le grand public et les pouvoirs publics sur les dangers et dérives de la propagation de désinformations en matière de santé : lexpress.fr/sciences-sante  

Nous dénonçons les vendeurs de fausses informations scientifiques et médicales, qui utilisent les réseaux sociaux et certains médias ou émissions populaires, à heure de grande écoute, pour se faire de l’argent ou faire de la politique, au détriment de la santé publique.

  • Hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, zinc … promus contre la Covid alors qu’inefficace voire dangereux.
  • Discours anti vax infusant dans la société à haut risque de favoriser l’hésitation vaccinale encore trop importante en France.
  • NON les vaccins anti COVID ne provoquent pas de cancers ou de lymphomes  !
  • NON les vaccins anti COVID ne provoquent pas la maladie de Creutzfeldt-Jakob  !
  • NON les vaccins anti COVID ne provoquent pas de risque accru d’AVC, d’infarctus, à la différence de la maladie !
  • OUI des effets indésirables peuvent exister, jamais niés, toujours expliqués, avec une pharmacovigilance jamais égalée
  • NON la vaccination contre les papillomavirus n’est pas dangereuse et permet même d’espérer pouvoir éradiquer les cancers liés aux virus d’ici 20 ans si la couverture vaccinale est suffisante

Rappelez vous ceci : la désinformation médicale n’est jamais gratuite.
Elle a un coût – la santé de ceux qui l’écoutent – et elle rapporte, en argent ou en voix aux élections, à ceux qui la font.

Nous proposons :  

  • Un plan national contre la désinformation médicale. Il est désormais plus que nécessaire que gouvernement, élus de la nation mais aussi les maires, les procureurs, les ordres professionnels fassent déjà appliquer les textes de loi et sortent de leur lenteur ou aveuglement qui n’ont que trop duré
  • La réintroduction de l’article 4 de la loi sur les dérives sectaires actuellement en cours de révision à l’Assemblée Nationale, plus précisément en introduisant des sanctions pour ceux qui incitent à abandonner ou dénigrer un traitement médical reconnu
  • Une réflexion collective incluant les professionnels de l’information sur l’article 27 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse concernant la publication, la diffusion ou la reproduction de fausses nouvelles qui s’applique en cas de trouble à la paix publique et qui devrait également concerner les cas de mise en danger de la santé publique.
  • La systématisation de la formation continue des médecins en matière de lutte contre la désinformation mais aussi contre les pseudos-sciences qui se développent sans restriction parfois même disponible avec plateforme de prise de RDV à distance
  • La création d’une plate-forme d’information médicale de référence et collaborative sur laquelle pourrait s’appuyer les citoyens mais aussi les élus locaux face à la problématique grandissante de réunions publiques complotistes, anti science, ayant lieu dans des salles publiques financées par les collectivités.

Nous réaffirmons notre engagement médical total contre les maladies, contrairement à ceux qui choisissent leur propre intérêt sur le dos de la crédulité des gens.
Il est temps de choisir collectivement le camp de la santé contre toute forme d’obscurantisme !

Communiqué de presse inter-sociétés savantes de défense de l’AME

La SFC soutient pleinement et a signé le communiqué de presse inter-sociétés savantes de défense de l’AME !

L’Aide médicale de l’Etat fait l’objet de menaces sans précédents à la suite du dépôt d’un amendement au Sénat en début d’année qui a obtenu le soutien du ministre de l’Intérieur.
En réaction, et beaucoup d’entre vous y ont participé, 3 000 soignants ont signé une tribune de défense de l’Aide Médicale d’Etat dans le journal Le Monde.
Malgré cette mobilisation, le Sénat a voté le 07/11/2023 sa suppression au profit d’un dispositif dégradé nommé « Aide médicale d’urgence », qui exclue l’accès aux soins de santé primaire.
Ce texte de loi sera soumis aux débats et au vote début décembre à l’Assemblée nationale.

S’il était adopté, il limiterait et retarderait de façon majeure l’accès aux soins de cette population déjà particulièrement vulnérable conduisant à une augmentation du recours aux soins hospitaliers urgents, plus complexes et plus coûteux.

Plusieurs sociétés savantes ont déjà pris position contre la réduction de l’Aide médicale d’Etat dont la Société française du Cancer.

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Le Prix Spécial du Jury du SPEPS a été décerné au Bulletin du Cancer pour la publication d’un article…

Le Prix Spécial du jury du SPEPS (Syndicat de la Presse et de l’Edition des Professions de Santé) a été décerné au Bulletin du Cancer pour la publication de son article original : « Une alerte dans le logiciel des médecins généralistes permet-elle une augmentation de la participation au dépistage du cancer colorectal ? Une étude randomisée monocentrique ».

La cérémonie de ce 24e grand prix éditorial s’est tenue le mercredi 22 novembre 2023 au COMET BOURSE Paris 2e 

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Soutien de la SFC pour l’Initiative Citoyenne Européenne PRO-NUTRI-SCORE

Le Nutri-Score se déploie en France avec déjà plus de 140 industriels engagés à l’afficher et en Europe.
Les travaux scientifiques mettant en évidence l’efficacité du Nutri-Score s’accumulent et pour qu’il soit réellement efficace, le Nutri-Score doit être visible sur tous les aliments mis à la disposition des consommateurs pour leur permettre de comparer la qualité nutritionnelle des aliments entre eux.
Pour faire changer la réglementation européenne et rendre obligatoire le Nutri-Score en Europe, une Initiative citoyenne européenne (ICE PRONUTRISCORE) a été lancée par 7 associations de consommateurs dont UFC Que Choisir.

Une pétition soutenue par 40 sociétés savantes, comités d’experts scientifiques, associations de consommateurs et de patients et des ONGs a été lancée sur change.org pour défendre la santé publique face aux manoeuvres des lobbys agro-alimentaires et leurs relais politiques qui sont actuellement particulièrement actifs au niveau de la Commission Européenne pour empêcher l’adoption du Nutri-Score:
« Stop aux lobbys : Nutri-Score doit être le logo officiel et obligatoire en Europe dès 2023 » (https://chng.it/BghbbGMW).
A ce jour près de 39 500 signataires ont apporté leur soutien à cette initiative.
Il est essentiel d’avoir une large mobilisation, tant des professionnels de santé et des scientifiques que des citoyens, pour se faire entendre auprès de la CE afin qu’elle ne cède pas aux lobbys (et pousser les pouvoirs publics français à peser au niveau des instances européennes).
Si vous ne l’avez pas encore fait à ce jour, la SFC vous invite à signer cette pétition et la diffuser largement dans votre réseau personnel et professionnel (famille, collègues, relations, amis,…).
Pour signer la pétition, cliquez sur : https://chng.it/BghbbGMW

TOUT SAVOIR SUR LE NUTRI-SCORE ! (Vidéo de 2 mns 45)

Bourse pour médecins chercheurs par la Fondation Nuovo-Soldati / Délai Envoi 01/12/2023

La Fondation Nuovo-Soldati pour la recherche a été créée ces dernières années et a pour but de contribuer à aider financièrement de jeunes chercheurs dans leur projet.

Vous trouverez sur le site Web de la Fondation toutes les informations sur les conditions d’obtention des bourses.

Vous trouverez ci-dessous la lettre en 3 langues vous donnant plus de détails quant au délai de dépôt des candidatures et modalités.
Nous attirons votre attention sur le format de vos dossiers qui doivent correspondre aux exigences de la Fondation.

Détail pour le dépôt des candidatures en français

Détail pour le dépôt des candidatures en anglais

Détail pour le dépôt des candidatures en allemand

Enjeux à date de la recherche en cancérologie 2022

Découvrez l’état des lieux en 55 pages de la recherche sur le cancer en France thème par thème grâce au travail de synthèse réalisé sur l’année 2022 à l’initiative du Groupe d’experts réunis par ITMO Cancer Aviesan et le pôle recherche et innovation de l’INCa.

Accès au Travail de synthèse

 

 

HPV / Vaccination des filles et des garçons contre les infections liées aux papillomavirus humains

A l’occasion de l’ouverture effective de la vaccination contre les infections liées aux HPV aux garçons dès 11 ans, depuis le 01/01/2021, l’INCa souhaite rappeler l’importance de cette vaccination pour protéger notre population contre les cancers HPV induits.
En ce sens, et en formulant le vœu d’une forte mobilisation des praticiens, un communiqué de presse  a été adressé à la presse professionnelle santé le 25/01/2021.

Nous avons maintenant un recul de plus de 10 ans depuis l’entrée sur le marché des vaccins contre les infections HPV.
Les publications scientifiques et données des services de santé internationaux mettent en exergue le profil sécurisé du vaccin et son efficacité. De nombreuses publications décrivent déjà depuis plusieurs années, dans les pays à forte couverture vaccinale, un impact positif de la vaccination sur la réduction des lésions précancéreuses du col et des verrues gynécologiques des jeunes femmes.
En octobre 2020, une première étude montrant l’impact de la vaccination HPV sur la réduction du cancer invasif du col de l’utérus a été publiée dans le New England of medecine.

Or, en France, en 2019, seules 27,9 %[1] des jeunes filles de 16 ans étaient vaccinées (schéma complet). Ce taux figure parmi les plus bas au sein des pays qui recommandent cette vaccination. Un travail de modélisation menée en 2018 par l’Institut national du cancer a montré les bénéfices de santé additionnels de l’augmentation de la couverture vaccinale avec le vaccin nonavalent[2] : sur la base annuelle d’une cohorte de jeunes filles de 14 ans[3], une augmentation de la couverture vaccinale jusqu’à 85 % permettrait d’éviter a minima 2 546 conisations [4](réduction du risque de 26 %), 2 347 lésions précancéreuses CIN2/3[5] (réduction du risque de 31 %), 377 cancers du col de l’utérus (réduction du risque de 32 %) et 139 décès (réduction du risque de 39 %)[6].

L’enjeu est de taille. Chaque année en France, Les infections à HPV sont à l’origine de 6 300 cancers :

  • Plus de 1 100 femmes meurent du cancer du col de l’utérus, près de 3 000 nouveaux cas sont diagnostiqués et plus de 31 000 lésions précancéreuses sont détectées par prélèvement cervico-utérin, pouvant entrainer des gestes chirurgicaux, avec parfois des retentissements importants sur l’avenir obstétrical des femmes ;
  • Le cancer du col de l’utérus demeure l’un des seuls pour lequel le pronostic se dégrade en France, avec un taux de survie à 5 ans après le diagnostic en diminution (68 % sur la période 1989/93 contre 62 % sur la période 2005/2010) ;
  • Plus de 25% de ces cancers concernent les hommes.

L’élargissement de la vaccination aux garçons a donc un double rôle : réduire le fardeau des infections HPV dans son ensemble chez les femmes ainsi que chez les hommes et freiner la transmission des papillomavirus au sein de la population générale, en protégeant mieux les filles et les femmes non vaccinées ; le cancer du col de l’utérus restant la priorité de santé publique.

Une enquête menée en 2019 par l’Institut et la HAS confirmait une nouvelle fois le rôle des professionnels de santé dans l’information et la recommandation de la vaccination HPV auprès des parents. Afin de vous accompagner dans l’information à leur délivrer et répondre aux questions qu’ils peuvent se poser sur la vaccination contre les HPV, l’Institut national du cancer a développé une rubrique dédiée autour de 10 arguments clés.
Il propose également un dossier complet sur la prévention des risques infectieux liés au papillomavirus humain.  Enfin, un dépliant à destination des parents est à votre disposition dans son catalogue des publications.

[1]https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/vaccination/articles/donnees-de-couverture-vaccinale-papillomavirus-humains-hpv-par-groupe-d-age

[2] Les 9 génotypes d’HPV inclus dans vaccin nonavalent (6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58) sont responsables de 90 % des cancers du col de l’utérus et de 80 % des lésions précancéreuses de haut grade.

[3] Sur la base d’une couverture vaccinale de 21,4 % (taux au moment de la réalisation de l’étude en 2017). Nombre de jeunes filles de 14 ans non vaccinées au 1er janvier 2018 : 389 003.

[4] Prélèvement d’un fragment du col de l’utérus en forme de cône au cours d’une opération chirurgicale. Le fragment de tissu est ensuite examiné par un médecin anatomopathologiste afin de déterminer s’il contient des cellules cancéreuses.

[5] CIN : cervical intraepithelial neoplasia (lésion malpighienne intra-épithéliale). Les CIN 2/3 sont des lésions de haut grade.

[6] Sur la base d’une durée de protection du vaccin de 20 ans.

Le Dr Isabelle Van Seuningen, membre de la Société Française du Cancer, a le plaisir de vous annoncer la naissance du dernier Institut de Recherches Interdisciplinaires en Cancérologie sur Lille dénommé ONCOLille dont elle est la directrice.
ONCOLille est conçu pour permettre l’interaction quotidienne de plus de 250 chercheurs et cliniciens issus d’équipes pluridisciplinaires.
Une dynamique essentielle pour développer une recherche d’excellence et mieux comprendre la résistance aux thérapies, la dormance tumorale, les rechutes, les cancers à mauvais pronostic tout ceci au bénéfice du patient.
Vous trouverez toutes les informations sur le site web