HPV / Vaccination des filles et des garçons contre les infections liées aux papillomavirus humains

A l’occasion de l’ouverture effective de la vaccination contre les infections liées aux HPV aux garçons dès 11 ans, depuis le 01/01/2021, l’INCa souhaite rappeler l’importance de cette vaccination pour protéger notre population contre les cancers HPV induits.
En ce sens, et en formulant le vœu d’une forte mobilisation des praticiens, un communiqué de presse  a été adressé à la presse professionnelle santé le 25/01/2021.

Nous avons maintenant un recul de plus de 10 ans depuis l’entrée sur le marché des vaccins contre les infections HPV.
Les publications scientifiques et données des services de santé internationaux mettent en exergue le profil sécurisé du vaccin et son efficacité. De nombreuses publications décrivent déjà depuis plusieurs années, dans les pays à forte couverture vaccinale, un impact positif de la vaccination sur la réduction des lésions précancéreuses du col et des verrues gynécologiques des jeunes femmes.
En octobre 2020, une première étude montrant l’impact de la vaccination HPV sur la réduction du cancer invasif du col de l’utérus a été publiée dans le New England of medecine.

Or, en France, en 2019, seules 27,9 %[1] des jeunes filles de 16 ans étaient vaccinées (schéma complet). Ce taux figure parmi les plus bas au sein des pays qui recommandent cette vaccination. Un travail de modélisation menée en 2018 par l’Institut national du cancer a montré les bénéfices de santé additionnels de l’augmentation de la couverture vaccinale avec le vaccin nonavalent[2] : sur la base annuelle d’une cohorte de jeunes filles de 14 ans[3], une augmentation de la couverture vaccinale jusqu’à 85 % permettrait d’éviter a minima 2 546 conisations [4](réduction du risque de 26 %), 2 347 lésions précancéreuses CIN2/3[5] (réduction du risque de 31 %), 377 cancers du col de l’utérus (réduction du risque de 32 %) et 139 décès (réduction du risque de 39 %)[6].

L’enjeu est de taille. Chaque année en France, Les infections à HPV sont à l’origine de 6 300 cancers :

  • Plus de 1 100 femmes meurent du cancer du col de l’utérus, près de 3 000 nouveaux cas sont diagnostiqués et plus de 31 000 lésions précancéreuses sont détectées par prélèvement cervico-utérin, pouvant entrainer des gestes chirurgicaux, avec parfois des retentissements importants sur l’avenir obstétrical des femmes ;
  • Le cancer du col de l’utérus demeure l’un des seuls pour lequel le pronostic se dégrade en France, avec un taux de survie à 5 ans après le diagnostic en diminution (68 % sur la période 1989/93 contre 62 % sur la période 2005/2010) ;
  • Plus de 25% de ces cancers concernent les hommes.

L’élargissement de la vaccination aux garçons a donc un double rôle : réduire le fardeau des infections HPV dans son ensemble chez les femmes ainsi que chez les hommes et freiner la transmission des papillomavirus au sein de la population générale, en protégeant mieux les filles et les femmes non vaccinées ; le cancer du col de l’utérus restant la priorité de santé publique.

Une enquête menée en 2019 par l’Institut et la HAS confirmait une nouvelle fois le rôle des professionnels de santé dans l’information et la recommandation de la vaccination HPV auprès des parents. Afin de vous accompagner dans l’information à leur délivrer et répondre aux questions qu’ils peuvent se poser sur la vaccination contre les HPV, l’Institut national du cancer a développé une rubrique dédiée autour de 10 arguments clés.
Il propose également un dossier complet sur la prévention des risques infectieux liés au papillomavirus humain.  Enfin, un dépliant à destination des parents est à votre disposition dans son catalogue des publications.

[1]https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/vaccination/articles/donnees-de-couverture-vaccinale-papillomavirus-humains-hpv-par-groupe-d-age

[2] Les 9 génotypes d’HPV inclus dans vaccin nonavalent (6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58) sont responsables de 90 % des cancers du col de l’utérus et de 80 % des lésions précancéreuses de haut grade.

[3] Sur la base d’une couverture vaccinale de 21,4 % (taux au moment de la réalisation de l’étude en 2017). Nombre de jeunes filles de 14 ans non vaccinées au 1er janvier 2018 : 389 003.

[4] Prélèvement d’un fragment du col de l’utérus en forme de cône au cours d’une opération chirurgicale. Le fragment de tissu est ensuite examiné par un médecin anatomopathologiste afin de déterminer s’il contient des cellules cancéreuses.

[5] CIN : cervical intraepithelial neoplasia (lésion malpighienne intra-épithéliale). Les CIN 2/3 sont des lésions de haut grade.

[6] Sur la base d’une durée de protection du vaccin de 20 ans.

Le Dr Isabelle Van Seuningen, membre de la Société Française du Cancer, a le plaisir de vous annoncer la naissance du dernier Institut de Recherches Interdisciplinaires en Cancérologie sur Lille dénommé ONCOLille dont elle est la directrice.
ONCOLille est conçu pour permettre l’interaction quotidienne de plus de 250 chercheurs et cliniciens issus d’équipes pluridisciplinaires.
Une dynamique essentielle pour développer une recherche d’excellence et mieux comprendre la résistance aux thérapies, la dormance tumorale, les rechutes, les cancers à mauvais pronostic tout ceci au bénéfice du patient.
Vous trouverez toutes les informations sur le site web

NOUVEL OUTIL DIGITAL INNOVANT dans le dépistage du cancer du col de l’utérus

Voici le lancement d’une application innovante gratuite sur la gestion des résultats du test HPV dans le dépistage primaire du cancer du col de l’utérus édité par le Dr Monsonego, Président de la commission Col-HPV du CNGOF et disponible en exclusivité sur l’application 360 medics.

En effet, la France a pris un ensemble de mesures fortes pour lutter contre le cancer du col utérin : le dépistage est désormais inscrit dans un programme organisé national, et depuis juillet 2019, la Haute Autorité de Santé a publié des recommandations préconisant de nouvelles stratégies de dépistage primaire :  il doit désormais se baser sur le seul test HPV, et non sur le frottis, pour les femmes de plus de 30 ans.

Ces changements, parfois complexes, bousculent les pratiques habituelles et ne restent que partiellement mis en œuvre. C’est pourquoi un accompagnement pédagogique des professionnels et des femmes s’avère aujourd’hui indispensable.

Ainsi, cette application destinée aux professionnels de santé a pour vocation de les accompagner à adopter de nouveaux réflexes de prise en charge et d’être un outil simple pour l’aide à la décision.

Lire le communiqué de presse

Découvrir le Flyer

 

Communiqué de Pfizer concernant la varénicline (Champix)

En accord avec l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), vous trouverez ci-joint un courrier du Laboratoire PFIZER adressé aux professionnels de santé et relatif à un rappel de tous les lots de CHAMPIX (varénicline) en raison de la présence de N-nitroso-varénicline à un taux supérieur à la limite acceptable fixée au niveau de l’UE. 

Courrier

Thrombose et cancer : résultats d’une enquête régionale de pratiques professionnelles

Découvrez les résultats d’une enquête de pratiques professionnelles relative à la prise en charge de la maladie thromboembolique veineuse associée au cancer en Île-de France en 2020-2021.

L’objectif de cette enquête prospective était d’analyser les pratiques professionnelles en Île-de-France (des médecins toutes spécialités, infirmiers et pharmaciens) et de déterminer les besoins des professionnels de santé hospitaliers et libéraux franciliens.
Pour cela, un questionnaire de 10 items a été élaboré de façon collégiale par un groupe de travail composé de représentants des Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS pharmaciens et infirmiers libéraux), des patients (Université des patients), et de médecins spécialistes, sous l’égide du Réseau Régional de Cancérologie d’Île-de-France ONCORIF et diffusé par mail entre septembre 2020 et janvier 2021.

Voir le document de synthèse des résultats de cette enquête régionale de pratiques professionnelles

Page dédiée à cette prise en charge sur le site internet ONCORIF

Subvention E.A.C.R.

SFC et E.A.C.R.

As an affiliated National Society of the European Association for Cancer Research (EACR), all members of Société Française du Cancer (SFC) will receive free and full membership of the EACR. Membership benefits include regular information about meetings, job and study opportunities, access to travel fellowships* and meeting bursaries, reduced registration rates to meetings and reduced subscription to the Association’s journal European Journal of Cancer (EJC) and other publications. Visit http://www.eacr.org for further information about the EACR and its activities.

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As the Société Française du Cancer (SFC) is affiliated to the European Association for Cancer Research, you are eligible to apply for EACR Fellowships and Awards. Once you have been a member of SFC for 12 months, you can apply for an EACR Travel Fellowship at any time and hear the result within 10 working days.

The Travel Fellowship Scheme offers researchers with less than four years postdoctoral experience (including PhD students) the opportunity to advance their research by visiting a centre of excellence in another country.

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